vendredi 11 mai 2007

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Bonjour,

On ne se connaît pas, je suis une visiteuse anonyme du Saboteur (je suis très timide…). Aujourd’hui je me décide à écrire quelques lignes, un témoignage parce que votre histoire me touche. Je suis moi aussi mordue des chevaux depuis toujours, dans une famille pas du tout dans le milieu du cheavl. A 14 ans, mes parents ont décidé de m’offrir un cheval,un cheval tout simple mais avec quelques possibilités pour progresser. J’ai été bien entouré pour ce choix, et je suis tombé sur Uranie, une juju sans papier d’environ 9 ans, typé anglo-arabe… Un joli modèle, gentille avec ce qu’il faut de sang…bref l’idéal. Sauf que… sauf que 2 mois après, boiterie d’un antérieur, veto, radio, rien de probant si ce n’est boiterie intermittente. On me propose d’échanger Uranie contre une jolie hispano-arabe de 3 ans dont je participais au débourrage…Follement, inconsciemment j’ai refusé, parce que c'était elle et rien d'autre. Alors on a essayé des ferrures orthopédiques, plus de boiterie…reprise du travail…plein de progrès, le bonheur, et puis une monitrice à abuser d’Uranie (je l’avais au pair dans un club), de son grand cœur en lui faisant enchaîner des séances d’obstacle…elle qui ne devait plus faire d’obstacle… à nouveau boiterie… nouveau type de ferrure mais les résultat ont été moins convainquants… alors et contre l’avis de tous ceux qui m’entouraient j’ai gardé Uranie, j’ai travaillé en fonction d’elle, en liberté, en balade et en dressage, discipline essentielle et primordiale pour elle: la travailler dans le bon sens, pour alléger le poids sur les antérieurs. Alors il y a eu des hauts et des bas, dans sa boiterie, dans mon moral, mais je me suis toujours adapté à elle, à son état, à sa santé au jour le jour et le travail, toujours effectué dans le respect (du moins je l’espère) était bénéfique pour elle (assouplissement, etc…) et on a développé une relation unique extraordinaire, un mode de communication très fin, j’étais toujours à l’écoute de son corps, de ses hésitations, de ses raideurs et elle, elle m’a tout donné. J’ai déroulé avec elle des reprises de niveau galop 7, tout en légèreté…bien sur il y a eu des périodes plus difficiles, ou il fallait composer, changer de programme, passer d’une séance de travail à une balade en main (et régler son compte à la touffe de luzerne de la prairie voisine ;-)), et il y a eu des « Pourquoi moi ?! », « Pourquoi nous ?!» et aussi des « vous deux, vous ne formez qu’un »…
Aujourd’hui Uranie galope dans les verts pâturages de l’au-delà, j’ai un manque terrible malgré la présence de sa fille,et du petit cheval de mon père (qui au contact d’Uranie, s’est mis à l’équitation et depuis 10 ans nous avons nos chevaux chez nous…). Uranie c’était un prolongement de moi, une relation hors du commun, un autre regard sur les chevaux, sur le travail avec des chevaux, que je pense, je n’aurais pas eu si elle avait été « normale »
Alors quoiqu’il découle de la radio de Véga, il y aura toujours une superbe aventure équestre et humaine à vivre à ses cotés, et personne n’aura à juger de ce qui va se passer pour vous deux.
J’espère n’avoir pas été trop confuse.

Courage et gardez espoir !

Anonyme a dit…

Courage Ibé. Je sais que c'est dur, je suis passée par là moi aussi. Je suis de tout coeur avec toi pour que la radio de contrôle en juin soit OK, pour que Vega guérisse rapidement. Toutes mes pensées sont pour toi et ton magnifique Vega.